Le mercredi 12 juin, la Russie a ouvert les Jeux des BRICS à Kazan, marquant ainsi une étape importante dans le monde du sport international. Cette nouvelle compétition, initiée par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du Sud, ainsi que d’autres pays) en réponse aux tensions géopolitiques croissantes, se veut être une alternative aux Jeux Olympiques.
Malgré son exclusion de la plupart des compétitions internationales, y compris les prochains JO de Paris, la Russie cherche à maintenir sa présence dans le monde du sport. Les Jeux des BRICS offrent à Vladimir Poutine l’opportunité de montrer la résilience de son pays et sa capacité à organiser des événements sportifs majeurs.
Réunissant près de 5 000 athlètes de 90 pays et comprenant une trentaine de disciplines sportives, les Jeux des BRICS pourraient manquer de grandes stars du sport mondial, à l’exception des athlètes russes. Malgré cela, la Russie compte sur l’ampleur de l’événement pour renforcer son influence et offrir une alternative aux Jeux Olympiques.
Le Comité International Olympique (CIO) a vivement critiqué cette initiative, soulignant l’utilisation politique des événements sportifs. Le CIO a également déconseillé aux athlètes de participer à des compétitions comme les Jeux des BRICS ou les Jeux de l’Amitié, que la Russie prévoit d’organiser en septembre. Ces tensions mettent en lumière les enjeux entourant l’organisation de compétitions sportives parallèles et suscitent des inquiétudes quant à leur impact sur l’intégrité du sport international.
Malgré les critiques, les BRICS avancent avec leur projet, démontrant ainsi leur volonté de créer un nouveau pôle d’attraction sportive. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large visant à accroître leur influence globale et à proposer des alternatives aux structures occidentales dominantes, comme le CIO. Les prochains jours à Kazan seront déterminants pour évaluer l’impact et le succès de cette première édition des Jeux des BRICS.
