Depuis plusieurs mois, les influenceurs des réseaux sociaux proches de Samuel Eto’o alimentent les rumeurs concernant sa possible candidature à la Présidence de la CAF. Cette hypothèse est renforcée par les tensions entre le chef de l’exécutif du football camerounais et l’actuel Président de la CAF, le milliardaire Dr Patrice Motsepe.
Ces spéculations ont pris le pas sur les discussions cruciales concernant les manquements graves dans la gestion de la Fécafoot. Malgré le peu de promesses tenues lors de sa campagne, l’attention se porte surtout sur les déplacements de Samuel Eto’o, notamment ses rencontres dans les salons des palais présidentiels, laissant penser à des négociations en coulisses pour la présidence de la CAF.
Depuis 2021, la Confédération Africaine de Football a aligné ses pratiques sur celles de la FIFA en ce qui concerne les postes de Président de la CAF et de membres du conseil de la FIFA. Selon l’article 44 des Statuts de la CAF, la Commission de gouvernance est chargée de toutes les questions de gouvernance de la CAF, conseille le Comité Exécutif et supervise le contrôle d’éligibilité des candidats à ces postes, à l’exception du Président de la CAF et des membres du conseil de la FIFA, soumis aux règles de la FIFA.
La validation de l’éligibilité du Président de la CAF et des membres africains du conseil de la FIFA est effectuée par la Commission de Contrôle de la FIFA. En tant que vice-président de la FIFA, le Président de la CAF est également membre de l’instance mondiale.
Malgré ses déboires judiciaires et éthiques, ainsi que ses frasques en dehors des terrains, la candidature de Samuel Eto’o Fils à la présidence de la CAF semble peu probable. Néanmoins, l’ancien footballeur semble déterminé à semer le trouble pour éviter un examen minutieux de sa gestion de la Fécafoot.
Il est évident que les ambitions de Samuel Eto’o Fils dépassent le simple poste de président de la CAF, et l’année 2025 s’annonce cruciale pour son parcours, rappelant celui de la légende George Weah.