En 2025, les élections présidentielles se tiendront au Cameroun. Samuel Eto’o Fils, l’ancienne star du football européen, a connu une évolution significative dans sa relation avec la Fécafoot, l’instance dirigeante du football camerounais, au cours des trois dernières années. Autrefois courtisé pour ses actions sur le terrain, Eto’o est maintenant critiqué pour son soutien présumé au parti au pouvoir depuis 42 ans.
Les membres de l’opposition estiment que l’ancien footballeur est devenu plus diviseur que rassembleur, en raison des scandales financiers et des détournements de fonds qui ont éclaboussé la Fécafoot ces dernières années. Cette situation a conduit le Ministère des Sports à prendre en charge directement les subventions gouvernementales destinées au football, reléguant ainsi la Fécafoot à un rôle secondaire.
La gestion controversée de l’argent par Samuel Eto’o et la Fécafoot a également suscité des critiques. Lors des matchs de la sélection U17 féminine, l’équipe dirigée par Eto’o a réclamé une somme importante à l’État, tandis que le Ministère des Sports aurait pu couvrir les frais à moindre coût. Cette surfacturation a finalement été révélée, permettant à l’État d’économiser des millions de francs CFA.
Cette affaire a eu des répercussions sur l’ensemble des fédérations sportives camerounaises, qui ont vu leurs fonds sous étroite surveillance gouvernementale. Si cette mesure vise à lutter contre la corruption et les abus, elle soulève également des questions sur la gestion des ressources et la transparence dans le sport. Il est désormais primordial de rétablir la confiance des citoyens dans les instances sportives du pays.
