Lorsqu’il a débarqué au Cameroun, Joachim Mununga avait la conviction qu’il serait un atout pour l’équipe nationale, une conviction partagée par son ami et employeur qui l’accompagne depuis plusieurs années dans les différents clubs qu’il a fréquentés.
Cependant, la réalité du terrain s’est révélée bien différente. Au Cameroun, les ambitions personnelles priment souvent sur les objectifs collectifs, au détriment de la performance de l’équipe nationale. Il est difficile de comprendre logiquement pourquoi un co-sélectionneur ne peut pas contribuer à diriger le groupe dont il fait partie. C’est dans ce contexte que Joachim Mununga a quitté la Belgique pour rejoindre le Cameroun, avec l’espoir de faire une réelle différence.
Malheureusement, la Fédération Camerounaise de Football a pris la décision regrettable d’empêcher ce tacticien de participer activement aux matchs de l’équipe nationale. Cette situation absurde met en lumière les luttes de pouvoir et les jeux d’ego qui prévalent au sein de la fédération, au détriment des intérêts sportifs du pays.
Le cas de Ndtoungou Mpile et David Pagou, deux entraîneurs principaux reconverti en simples exécutants, illustre bien ce dysfonctionnement. Au lieu de bénéficier de leur expertise et de leur leadership, ils sont relégués au rang de simples exécutants, contraints de suivre les directives imposées par d’autres.
Cette situation est d’autant plus regrettable que le football est un sport où chaque entraîneur apporte sa propre vision tactique et sa propre méthodologie de travail. Il est essentiel de respecter le rôle et la spécificité de chaque membre du staff technique pour garantir la réussite de l’équipe. Malheureusement, au Cameroun, les décisions prises vont à l’encontre de cette logique, mettant en péril les chances de succès de l’équipe nationale.