La Coupe du Monde de football, événement sportif majeur à l’échelle mondiale, continue de susciter un engouement exceptionnel. Organisé tous les quatre ans, ce tournoi attire des millions de spectateurs et génère d’importantes retombées économiques pour les pays hôtes. Entre les recettes du tourisme, les investissements dans les infrastructures et la visibilité médiatique mondiale, l’organisation de cet événement représente une opportunité unique de développement et de rayonnement international. Les nations rivalisent pour obtenir le précieux sésame, conscientes des retombées à long terme sur leur économie et leur soft power.
Dans cette compétition pour l’organisation, l’Arabie saoudite a récemment franchi une étape décisive. Le royaume a officiellement déposé sa candidature auprès de la FIFA pour accueillir la Coupe du Monde 2034, lors d’une cérémonie à Paris. Cette annonce, bien que prévisible, représente un tournant important dans le processus de sélection. En effet, l’Arabie saoudite se positionne comme le favori, d’autant plus que l’Australie s’est retirée de la compétition en octobre 2023.
La candidature saoudienne s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification économique et d’ouverture du royaume. En cherchant à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, l’Arabie saoudite voit dans l’organisation de la Coupe du Monde une opportunité de stimuler le tourisme et de moderniser ses infrastructures. Cette démarche rappelle celle du Qatar, pays hôte de l’édition 2022, soulignant la volonté des pays du Golfe de briller sur la scène internationale à travers le sport.
Si la candidature saoudienne est retenue, il est probable que la compétition se déroulera en hiver, comme ce fut le cas pour l’édition qatarie de 2022. Cette décision soulève des interrogations sur son impact sur les calendriers des championnats nationaux et des compétitions internationales. La FIFA devrait annoncer sa décision finale le 11 décembre 2024, désignant officiellement le pays hôte de la 25ᵉ édition de la Coupe du Monde.
En parallèle, l’Espagne, le Portugal et le Maroc ont également soumis une candidature commune pour l’édition 2030, illustrant la tendance croissante aux candidatures multinationales. Cette approche permet de partager les coûts et les risques liés à l’organisation, tout en offrant une expérience plus diversifiée aux spectateurs.
La candidature de l’Arabie saoudite pour la Coupe du Monde 2034 témoigne de son ambition de devenir une puissance sportive mondiale. Si elle est retenue, elle pourrait redéfinir le paysage du football international et avoir des répercussions au-delà du domaine sportif. Il reste à voir comment la FIFA et la communauté internationale réagiront à cette candidature, qui ne manquera pas de susciter débats et controverses dans les mois à venir.
