Santé

Paracétamol Challenge : un défi TikTok inquiétant en Europe

Paracétamol Challenge : un défi TikTok inquiétant en Europe

Un nouveau phénomène inquiétant fait surface sur TikTok, mettant en danger la vie des adolescents. Surnommé le « Paracétamol Challenge », ce défi dangereux incite les jeunes à absorber des doses excessives de paracétamol pour tester leur résistance et comparer leur durée d’hospitalisation. Cette tendance alarmante a déjà entraîné la mort d’un enfant de 11 ans aux États-Unis et se propage maintenant en Europe, suscitant une grande inquiétude parmi les professionnels de la santé.

Face à cette situation préoccupante, les autorités belges, par le biais du centre anti-poison Antigifcentrum, lancent un appel à la vigilance, incitant les parents et les établissements scolaires à sensibiliser les jeunes aux dangers de cette pratique. Cette mobilisation est d’autant plus cruciale que le paracétamol, disponible sans ordonnance dans de nombreux pays, peut causer des dommages irréversibles en cas de surconsommation.

Le Dr Mathieu Molimard, pharmacologue au CHU de Bordeaux, met en garde contre les conséquences dramatiques d’un surdosage en paracétamol. Dans le pire des cas, les victimes pourraient nécessiter une greffe hépatique, les contraignant à un traitement immunosuppresseur à vie. Le spécialiste qualifie même le surdosage de « pire des suicides », soulignant la gravité des lésions hépatiques potentielles.

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La diffusion de vidéos trompeuses sur les réseaux sociaux attribuant au paracétamol des propriétés relaxantes totalement infondées aggrave la situation. Les experts dénoncent ces allégations mensongères et mettent en garde contre les individus malveillants diffusant ces contenus dangereux, rappelant qu’aucun effet relaxant n’a jamais été prouvé pour ce médicament.

Cette problématique est d’autant plus inquiétante que le Doliprane, selon les derniers chiffres de l’Assurance maladie, demeure le médicament le plus prescrit en France, avec plus de 300 millions de boîtes vendues chaque année. Cette accessibilité, bien que nécessaire pour un usage thérapeutique légitime, souligne l’urgence d’une sensibilisation accrue aux risques liés à son mauvais usage.

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