La grippe aviaire, loin d’être sous contrôle mondial, connaît une recrudescence inquiétante selon l’ONU. En effet, le nombre de cas ne cesse d’augmenter, particulièrement en Asie-Pacifique. Les raisons de cette propagation sont multiples, allant de la transmission facilitée du virus entre les humains à l’émergence d’un variant. Le Cambodge a déjà enregistré 13 cas depuis la fin de l’année 2023, sans compter les cas en Chine et au Vietnam.
Bien que les chiffres actuels puissent sembler minimes en comparaison du COVID-19, la progression constante du virus depuis 2020 suscite des craintes croissantes. La contamination de bovins ajoute à la complexité de la situation. Des cas positifs sont également détectés à travers le monde, y compris en Antarctique, soulignant la gravité de la situation en Asie. Le Bangladesh, l’Inde et le Népal sont particulièrement exposés, avec des risques d’épidémie accrus, tandis que la région du Mékong est sous étroite surveillance.
Les autorités sanitaires ont placé l’Indonésie et les Philippines sous haute surveillance, appelant à une coopération renforcée et à des mesures préventives drastiques pour endiguer la propagation du virus H5N1. La nécessité d’une action rapide et coordonnée est cruciale pour éviter une propagation incontrôlable de la grippe aviaire dans la région.
