Lors du Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement a donné son accord pour la signature d’un accord-cadre concernant la gestion opérationnelle de l’assurance maladie dans le cadre du Projet Assurance pour le renforcement du capital humain. L’Agence nationale de protection sociale a été chargée de contracter avec une structure expérimentée et reconnue sur le continent.
Le Projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) a été lancé pour donner du contenu à la politique sociale du gouvernement. En effet, la loi n° 2019-40 du 7 novembre 2019 consacre l’égalité d’accès aux soins de santé pour tous les citoyens béninois. Une stratégie intégrée et inclusive d’extension de la protection sociale a été adoptée pour atteindre cet objectif, ce qui a abouti à la création du projet Arch. Cependant, il est important de souligner que la seule adhésion volontaire à une assurance maladie ne suffit pas pour y parvenir.
Afin de donner une portée nationale à cette démarche, le gouvernement a demandé à l’Assemblée nationale de voter la loi n° 2020-37 du 3 février 2021 rendant l’assurance maladie obligatoire pour tous les résidents du Bénin. Cette mesure vise à réduire les inégalités de genre et à améliorer l’accès des personnes défavorisées à la protection sociale. Ainsi, le déploiement de l’assurance maladie obligatoire pour tous les résidents sur le territoire béninois fait partie de la mise en œuvre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain, notamment dans son volet assurance maladie.
Avant la mise en place de ce programme, seuls les travailleurs bénéficiaient d’une assurance maladie. Suite au succès de la phase pilote du projet Arch menée par l’Anam, la création de l’Agence nationale de la protection sociale en tant que régulateur des services à fournir a été nécessaire pour l’implémentation de cette stratégie intégrée de prise en charge des populations vulnérables. Dans le but de généraliser l’assurance maladie universelle, l’Agence nationale de protection sociale a opté pour une approche du faire-faire, ce qui a conduit à la sélection d’une structure expérimentée et qualifiée pour sa mise en œuvre.