Le Niger maintient sa frontière fermée avec le Bénin en raison de la présence présumée de bases militaires françaises dans ce pays. Cette information a été contestée par les autorités béninoises, mais le président du Burkina Faso a également accusé le Bénin d’abriter des bases militaires et de participer à un plan de déstabilisation des pays de l’Aes.
Le président de la transition du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a déclaré lors d’un point de presse le 11 mai 2024 qu’ils avaient décidé de garder la frontière fermée en raison du retour des Français au Bénin après leur départ du Niger. Il a affirmé la présence de plusieurs camps de l’armée française sur le territoire béninois.
Les autorités béninoises ont réfuté ces allégations, soulignant qu’il n’y avait aucune base militaire française au Bénin. Le porte-parole de la présidence béninoise, Wilfried Léandre Houngbédji, a invité les médias indépendants à venir vérifier par eux-mêmes l’absence de bases militaires françaises au Bénin.
Le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a également mis en avant l’existence présumée de bases militaires françaises au Bénin et a accusé le pays de participer à un complot visant à déstabiliser la région. Il a déclaré qu’un centre d’opérations basé à Abidjan serait au cœur de cette conspiration.
En réaction à ces accusations, le porte-parole de la présidence béninoise, Wilfried Houngbédji, a souligné que les attaques terroristes enregistrées au Bénin provenaient principalement des pays voisins. Il a affirmé que le Bénin avait mis en place des bases opérationnelles avancées pour contrer ces menaces.
Malgré ces clarifications, le Bénin peine à convaincre ses voisins de sa neutralité dans les actes dénoncés. Il est important pour les autorités béninoises de maintenir de bonnes relations avec les pays voisins pour assurer la paix et la cohésion sociale dans la région.
