Le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment alerté sur la croissance économique en France, révisant à la baisse les prévisions de croissance pour l’année 2024. Alors qu’une croissance de 1% était initialement attendue, elle pourrait finalement n’être que de 0.8%, ce qui pourrait également entraîner un déficit public plus important que prévu, actuellement à 5.5% du PIB.
Cette situation s’explique en partie par l’inflation et les taux élevés de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui ont freiné la dynamique de croissance. Avec une croissance de 2.5% en 2022, la France a vu son rythme ralentir à 0.9% l’année dernière et à 0.2% actuellement, avec une projection de 1% d’ici la fin de l’année. Cette conjoncture a également conduit à une explosion de la dette publique française, atteignant 5.5% du PIB contre une prévision initiale de 4.9%.
Malgré ces chiffres préoccupants, le président Emmanuel Macron reste optimiste quant à la capacité de l’État à ramener le déficit public en dessous de 5%, voire 4.5% dans les mois à venir. Il affirme qu’il n’y a pas de dérapage en matière de dépenses publiques et annonce la nécessité de réaliser 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires.
Emmanuel Macron s’est engagé à réduire les impôts des classes moyennes de 2 milliards d’euros d’ici 2025, mais ne prévoit pas de changer de cap politique en cours de mandat. Il est convaincu que la stratégie actuelle est la bonne et que la France est sur la bonne voie pour renouer avec la croissance.
Le président promet aux Français un second semestre plus dynamique, notamment en termes de croissance économique. Malgré le ralentissement de l’inflation, le pays ne semble pas être en récession, laissant entrevoir une reprise économique après des années difficiles marquées par la crise du COVID-19.
