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Les plus hauts gradés de l’armée algérienne peuvent désormais occuper des postes civils stratégiques : une faveur exceptionnelle à quelques mois des élections.

Les plus hauts gradés de l'armée algérienne peuvent désormais occuper des postes civils stratégiques : une faveur exceptionnelle à quelques mois des élections.

Ce week-end, les forces armées algériennes ont reçu une nouvelle positive. Un décret signé dimanche par le président sortant, Tebboune, leur accorde désormais l’accès à des postes civils stratégiques. Cette décision exceptionnelle soulève des questions à quelques mois des élections présidentielles.

À l’approche des élections présidentielles en Algérie, le président sortant Abdelmadjid Tebboune a pris une mesure en faveur de l’armée. Un décret, publié dimanche dernier, autorise désormais les plus hauts gradés de l’armée à occuper des postes clés dans l’administration et les institutions publiques, sous forme de détachement.

Cette annonce, faite le 14 juillet, n’a pas été bien accueillie par la société civile. Désormais, les forces armées ont la possibilité d’intégrer directement les plus grandes structures et organisations étatiques, sans passer par des processus de recrutement classiques. Cette mesure a été perçue comme ironique par certains, soulignant que l’Algérie a souvent été sous l’emprise des forces armées, à quelques exceptions près.

Ce décret est interprété comme une concession de la part du président Tebboune envers l’armée, même si celle-ci n’a pas soutenu sa candidature pour un second mandat. Cette initiative permet aux militaires de prendre des postes clés pour éviter un nouveau mouvement de contestation tel que le Hirak.

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En somme, cette décision renforce le rôle de l’armée dans la sphère civile et suscite des interrogations quant à son influence future en Algérie.

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