Les tensions entre la Turquie et Israël continuent d’escalader, ravivant les discussions sur le rôle d’Ankara au sein de l’OTAN. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment évoqué la possibilité d’une intervention militaire contre Israël en réponse à ses actions à Gaza. Ces déclarations provocatrices ont suscité une forte réaction de la part d’Israël, qui demande maintenant des sanctions au sein de l’Alliance atlantique.
Lors d’un rassemblement de l’AKP à Rize, Erdogan a fait référence aux interventions passées de la Turquie en Libye et au Haut-Karabakh. Il a averti qu’Ankara pourrait agir de manière similaire contre Israël, déclarant qu’ils pourraient agir de la même manière qu’ils l’ont fait au Karabakh et en Libye.
Suite à ces déclarations, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, aurait demandé aux diplomates de son pays de solliciter tous les membres de l’OTAN pour condamner la Turquie. Cette demande souligne les tensions croissantes au sein de l’Alliance atlantique, où le comportement d’Ankara est de plus en plus critiqué.
La Turquie s’est révélée être un partenaire difficile pour l’OTAN ces dernières années, avec des tensions croissantes notamment avec la France. Divers incidents, tels que l’achat par Ankara de systèmes de défense russes S-400, ont mis à l’épreuve la cohésion de l’Alliance.
Malgré ces tensions, l’OTAN est confrontée à des limitations en termes d’action concrète contre la Turquie en raison de l’absence de mécanisme d’exclusion pour ses membres. Cette situation souligne les défis internes auxquels l’OTAN est confrontée et soulève des questions sur son avenir et sa capacité à maintenir l’unité face à des divergences croissantes entre ses membres.
