Le Secrétaire général du gouvernement, Wilfried Houngbédji (photo), s’est exprimé lors de sa conférence de presse hebdomadaire avec les médias le vendredi 2 août 2024, en réponse aux critiques de l’ancien directeur général de la Police nationale, Louis-Philippe Houndégnon, contraint au départ à la retraite en janvier 2024 aux côtés d’autres officiers. Lors d’une récente intervention médiatique, l’ancien directeur de la Police nationale a vivement contesté cette décision et d’autres actions du gouvernement de Patrice Talon. Pour le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, les propos de l’ancien directeur général de la Police nationale sont erronés. "J’ai relevé de nombreuses contre-vérités dans ses déclarations. Il affirme que son salaire a été divisé par quatre. Ce n’est pas vrai ! Aucun d’entre eux ne peut affirmer cela. J’attends de voir sa fiche de paie pour comparer", a rétorqué Wilfried Léandre Houngbédji. Selon les explications du porte-parole du gouvernement, en retirant les éventuelles primes de responsabilité touchées par Louis-Philippe Houndégnon à son départ à la retraite, il est convaincu que son salaire n’a pu être divisé par quatre. Wilfried Houngbédji a également souligné que les affirmations de Louis-Philippe Houndégnon ne peuvent être vraies à moins qu’il n’y ait une raison spécifique. Il a donc demandé à ce dernier de prouver que son salaire a été effectivement divisé par quatre. "Pour quelqu’un comme Houndégnon, connu pour sa réputation à l’époque, le fait que sa position actuelle le pousse à tenir des propos assimilables à de la subversion, voire à un attentat moral envers les troupes, est un crime et M. Houndégnon le sait", a conclu Wilfried Houngbédji.
Patrice Zoundé (Coll).