Au début de l’année 2024, les BRICS ont accueilli cinq nouveaux membres, à savoir l’Égypte, l’Iran, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite et l’Éthiopie, ce qui a doublé la taille de l’organisation sans changer son acronyme. Cependant, lors d’une récente réunion, les membres actuels ont décidé de faire une « pause » dans l’admission de nouveaux pays afin de réfléchir aux conséquences de cette expansion rapide. Cette décision a été annoncée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a également mentionné qu’une nouvelle structure de catégories pour les pays partenaires était en cours de développement.
La présidence des BRICS cette année est assurée par la Russie, avec un sommet prévu à Kazan du 22 au 24 octobre. Yuri Ushakov, assistant du président russe, a souligné que l’une des principales missions de cette présidence serait de structurer le processus d’admission des nouveaux membres. Il a également révélé que plus de 30 pays, dont la Thaïlande et la Malaisie, ont exprimé leur intérêt pour rejoindre les BRICS, ce qui témoigne de l’attrait croissant de l’organisation.
La décision de prendre une pause et de revoir les modalités d’adhésion soulève des interrogations sur les défis futurs de l’intégration au sein des BRICS. Ce choix stratégique pourrait refléter la nécessité de préserver la cohérence et l’efficacité de l’organisation face à un élargissement potentiellement déstabilisant. Ainsi, les prochains mois seront déterminants pour observer comment les BRICS géreront cette nouvelle dynamique et maintiendront leur position influente dans la politique mondiale.