Le 17 juin, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci, a pris la parole sur la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) lors de sa participation au Forum de Crans Montana à Bruxelles. Il a exprimé sa satisfaction quant au fait que cette rencontre contribue à changer l’image de l’Alliance des États du Sahel en soulignant qu’il s’agit simplement d’une collaboration entre trois États pour travailler et survivre ensemble.
De plus, Aurélien Agbénonci a critiqué certains dirigeants africains qui modifient les lois de leur pays pour se maintenir au pouvoir, qualifiant cette pratique de coup d’État institutionnel équivalent à un coup d’État militaire. Il a souligné que manipuler les règles électorales pour rester au pouvoir constitue également un coup d’État.
Le diplomate béninois a également condamné les sanctions imposées par la CEDEAO au Niger à la suite du coup d’État, en soulignant que les mesures prises ne devraient pas affecter l’aide humanitaire. Il a rappelé l’importance pour les États de respecter les règles établies, en particulier en ce qui concerne la dimension humanitaire qui ne devrait jamais être compromise.
Il convient de rappeler qu’Aurélien Agbénonci avait précédemment évoqué la crise entre le Bénin et le Niger, plaidant pour la médiation d’un tiers pour résoudre le conflit. Depuis son départ du gouvernement, il s’est tourné vers le conseil géostratégique pour certains gouvernements, l’intervention dans des centres de formation et le rôle de conseiller Afrique au Forum de Crans Montana.
L’actualité en bref :les déclarations d’Aurélien Agbénonci mettent en lumière des questions importantes liées à la gouvernance et aux relations internationales en Afrique, soulignant l’importance du respect des règles établies et de la protection des populations vulnérables dans les situations de crise politique.
