Ce mardi marque un triste anniversaire, alors que la Fédération de Russie a lancé son attaque armée contre l’Ukraine il y a exactement 1 000 jours. Depuis le 24 février 2022, les chiffres sont alarmants : 12 162 civils ont perdu la vie, dont 659 enfants, et près de 27 000 autres ont été blessés. Les récents événements à Sumy City, Odessa et Hlukhiv ont encore une fois été meurtriers, avec la mort d’au moins 30 civils dans des frappes dévastatrices.
La violence ne faiblit pas, comme en témoigne la dernière attaque à Hlukhiv, où neuf civils, dont un enfant, ont été tués, et 11 autres, dont deux enfants, blessés. Les opérations de secours sont en cours, mais la situation reste critique.
Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), a souligné lors d’un point de presse à Genève les souffrances endurées pendant ces 1 000 jours de conflit : « Comme l’a dit le Haut-Commissaire Volker Türk, cela fait 1 000 jours de trop de douleur et de souffrance insensées. Les violations des droits de l’homme sont devenues monnaie courante, tant dans la conduite des hostilités que dans les zones d’occupation ».
Dans ce contexte tendu, la Cheffe de la Mission de surveillance des droits de l’homme de l’ONU en Ukraine s’est rendue dans les localités de Zaporijjia récemment touchées par des bombardements russes. Ces attaques aériennes, utilisant des bombes planantes chargées d’explosifs, causent des pertes civiles importantes et des dommages aux biens.
La situation en Ukraine reste extrêmement préoccupante, avec un bilan humain et matériel tragique qui ne cesse de s’alourdir. Les appels à la fin des hostilités et au respect du droit international se multiplient, mais la violence persiste, laissant derrière elle un lourd tribut. Les mots ne suffisent plus à décrire l’ampleur de la tragédie qui se joue sous nos yeux, et l’urgence d’une solution pacifique s’impose comme une nécessité absolue.