Depuis le 28 mars 2018, le Tchad a mis en place des mesures restrictives pour limiter l’accès aux réseaux sociaux, une décision qui a suivi de près la tenue d’une conférence nationale sur la Constitution. Cette initiative a été prise après que le président Idriss Déby, en poste depuis 30 ans, ait obtenu l’autorisation nécessaire.
Cette action a suscité de vives réactions au sein de la population tchadienne, qui se voit ainsi privée d’un accès libre aux plateformes de réseautage social. Les citoyens expriment leur mécontentement face à cette restriction, qui les empêche de communiquer efficacement et de s’informer via ces canaux.
Depuis un an, les habitants du Tchad font face à une limitation de leurs libertés en ligne, une situation qui soulève des questions sur la liberté d’expression dans le pays. Les autorités justifient cette mesure en invoquant des raisons de sécurité nationale, mais certains observateurs critiquent cette décision, la qualifiant d’atteinte à la liberté d’information.
Cette restriction des réseaux sociaux marque un tournant dans l’histoire numérique du Tchad, suscitant des débats et des interrogations quant à l’avenir de la liberté d’expression dans le pays. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles en seront les conséquences à long terme pour la population tchadienne.
