Le siège du nord de Gaza, qui dure depuis 19 jours, a entraîné un report de la campagne de vaccination contre la polio dans cette région en raison des bombardements intenses israéliens, des déplacements massifs et du manque d’accès. Les agences des Nations Unies, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ont justifié ce report "forcé" en raison de l’escalade de la violence et des ordres de déplacement massif.
"Les conditions actuelles, notamment les attaques incessantes contre les infrastructures civiles, continuent de compromettre la sécurité et les déplacements de la population dans le nord de Gaza, empêchant les familles d’emmener leurs enfants se faire vacciner en toute sécurité et les travailleurs de la santé d’opérer", ont souligné les agences onusiennes dans un communiqué. Cette troisième phase de la campagne en cours visait à vacciner près de 120 000 enfants dans le nord de la bande de Gaza.
Pour l’ONU, il est crucial d’arrêter l’épidémie de polio le plus rapidement possible pour éviter que d’autres enfants ne soient paralysés et que le poliovirus ne se propage davantage. Il est donc essentiel que la campagne de vaccination dans le nord de Gaza soit facilitée par la mise en œuvre des pauses humanitaires, garantissant ainsi l’accès aux enfants éligibles, où qu’ils se trouvent.