Au Sénégal, le métier d’écailleuses de poisson n’est pas seulement une affaire de femmes : des hommes font aussi ce travail qui comporte parfois des risques. Il est 07 h 30 mn, nous sommes au marché de Pêche de Soumbedioune, à Dakar. Ici, les écailleuses de poissons s’activent pour soulager les ménagères d’une importante corvée.
Ces hommes et femmes, munis de couteaux et de planches à découper, travaillent avec rapidité et dextérité pour enlever les écailles des poissons fraîchement pêchés. Ce métier, souvent considéré comme ingrat, nécessite une certaine expertise pour éviter les coupures et autres blessures.
Les écailleuses de poissons jouent un rôle crucial dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Sénégal. Leur travail permet de préparer le poisson pour la vente sur les marchés locaux, assurant ainsi un revenu pour de nombreuses familles.
Au-delà de l’aspect économique, ce métier traditionnel contribue également à la préservation des savoir-faire ancestraux et à la valorisation de la culture sénégalaise. Les écailleuses de poissons incarnent ainsi un pan important de l’identité culinaire du pays.
En définitive, le métier d’écailleuses de poissons, exercé aussi bien par des hommes que par des femmes, reste une profession essentielle dans l’économie locale au Sénégal. Leur travail a un impact significatif sur la vie quotidienne des habitants, tout en préservant les traditions et la culture du pays.
