Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a exprimé sa préoccupation après la découverte des corps de 15 secouristes tués par l’armée israélienne à Gaza. Il a souligné la probabilité élevée que des crimes d’atrocité soient actuellement commis dans l’enclave, où 1.200 Palestiniens ont perdu la vie en l’espace d’un mois.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Moyen-Orient, Türk a déclaré : « C’est avec douleur que je prends la parole devant ce Conseil une fois de plus pour évoquer la souffrance catastrophique du peuple de Gaza. »
Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, la situation s’est fortement détériorée. Depuis la reprise des raids aériens et opérations terrestres de l’armée israélienne dans l’enclave au début du mois de mars, plus de 1.200 Palestiniens ont été tués, dont au moins 320 enfants, selon le ministère de la santé de Gaza. Les violences se sont même poursuivies le 30 mars, jour de l’Aïd-el-Fitr, fête sacrée marquant la fin du ramadan.
Les inquiétudes quant à la situation à Gaza restent vives, avec des appels à la cessation immédiate des violences. Les mots de Türk résonnent comme un cri d’alarme face à une crise humanitaire qui semble s’aggraver de jour en jour.
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