Le Maghreb attire de plus en plus les prédateurs sexuels européens en quête de nouvelles proies. Les régions du Maghreb, telles que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, sont devenues des refuges pour ces criminels cherchant à échapper à la justice de leur pays d’origine. Les réseaux de protection de l’enfance dans ces pays tirent la sonnette d’alarme face à la présence croissante de prédateurs sexuels qui tentent de poursuivre leurs activités criminelles sur le sol maghrébin, une fois leur peine purgée dans leur pays d’origine.
Un exemple frappant est celui de Robert Bill, un criminel britannique ayant été condamné pour tentative d’enlèvement au Royaume-Uni en 2009. Après avoir bénéficié d’une réduction de peine, il a récidivé en tentant d’enlever une fillette en Espagne. Pour échapper à la police, il a fui vers le Maroc, où il a été arrêté dans des circonstances dramatiques. Les autorités marocaines ont découvert qu’il avait tenté d’enlever et de violer plusieurs jeunes filles marocaines. Il a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle, mais n’a pas eu l’occasion de purger sa peine jusqu’au bout, car il est décédé en détention.
Cette affaire confirmel’importance de la coopération internationale et de la vigilance des populations locales pour lutter contre les criminels qui franchissent les frontières pour continuer à commettre des actes répréhensibles. Il est crucial de sensibiliser et de mobiliser les communautés pour protéger les plus vulnérables face à ces prédateurs sexuels qui exploitent les failles des systèmes judiciaires et des procédures d’extradition pour échapper à la justice.
