L’économie algérienne se diversifie au Maghreb, avec une attention particulière portée à l’agriculture en parallèle de l’industrie des hydrocarbures. Les prévisions récentes suggèrent une possible avancée vers l’autosuffisance en matière de production de blé dans le pays.
Les objectifs fixés sont ambitieux, avec une volonté de cultiver 3,7 millions d’hectares de céréales cette année, soit plus du double de la moyenne des dernières années qui se situait à 1,8 million d’hectares. Atteindre cette superficie pourrait permettre de récolter environ 1,6 million de tonnes de blé dur, assurant ainsi une autosuffisance totale pour l’Algérie dans ce domaine.
Pour mener à bien ce projet, il est essentiel de prendre en compte des facteurs externes tels que les conditions météorologiques, notamment les précipitations et les températures. Les pluies récentes ont favorisé les labours, mais le mois de novembre sera crucial, avec des risques de sécheresse à surveiller.
Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, cherche à mobiliser toutes les parties prenantes pour atteindre cet objectif d’autosuffisance. Cette initiative représente un véritable défi pour l’exécutif et le président Abdelmadjid Tebboune, qui a promis d’atteindre l’autosuffisance d’ici 2025 lors de son second mandat.
Depuis août dernier, des efforts sont déployés pour mener à bien cette mission dans les plus brefs délais. Des réunions ont déjà eu lieu entre le ministère et les agriculteurs pour faciliter l’accès aux semences à haut rendement. D’autres rencontres auront lieu tout au long de l’année, notamment avec les Coopératives de Céréales et de Légumes Secs (CCLS) à travers le pays, afin d’assurer un suivi régulier de la situation.