Dominique Le May, un retraité français âgé de 67 ans, se retrouve plongé dans une situation kafkaïenne en essayant de prouver qu’il est toujours en vie malgré une erreur administrative le déclarant officiellement décédé il y a vingt ans. Son histoire commence en Bretagne, où il avait fui son passé trouble pour finalement être rattrapé par une incroyable bévue administrative.
Les ennuis de Dominique Le May prennent une tournure dramatique lorsqu’il se rend compte que sa carte de sécurité sociale est invalide lors d’une visite à la pharmacie pour récupérer ses médicaments. Suite à sa réclamation auprès de la Caisse d’assurance maladie, la terrible nouvelle tombe : il est considéré comme étant « décédé ». Cette erreur administrative l’a non seulement privé de soins médicaux essentiels, mais a également entraîné la suspension de son aide au logement et de sa modeste pension.
Vivant dans un appartement à Nantes, où il espérait commencer une nouvelle vie loin de son passé tumultueux qui l’avait conduit en prison, Dominique Le May se retrouve maintenant confronté à des difficultés financières sévères. Il exprime ses inquiétudes quant au paiement de ses factures et souligne les conséquences désastreuses de sa situation.
Après sa libération de prison en 1998, Dominique Le May avait choisi de vivre dans l’ombre pour se reconstruire loin des regards et des jugements du passé. Il déplore le manque de diligence de l’État dans la vérification de son statut vital. Sa frustration est palpable lorsqu’il dénonce le laxisme des autorités et leur incapacité à simplement vérifier ses antécédents.
Malgré ses efforts pour rectifier cette erreur administrative, Dominique Le May se retrouve toujours dans une situation précaire, luttant pour faire reconnaître sa propre existence. Son combat pour prouver qu’il est bien vivant met en lumière les failles du système administratif français et souligne l’importance cruciale de la vérification des informations.