Le gouvernement de la République centrafricaine a pris la décision de suspendre les activités minières d’une entreprise chinoise, Daqing SARL, qui travaillait en collaboration avec des milices locales. Cette décision a été officialisée par un décret gouvernemental, mettant ainsi fin légalement aux opérations minières de l’entreprise sur le territoire centrafricain.
Daqing SARL, spécialisée dans l’extraction d’or et de diamants, se voit ainsi interdite d’opérer en Centrafrique. Selon le ministère des Mines, l’entreprise aurait été impliquée dans des activités illégales en collaboration avec des groupes armés interdits, dans des zones où l’exploitation minière est strictement interdite.
Les équipes de Daqing SARL travaillaient à Mingala, dans le sud du pays, une région marquée par des affrontements entre les forces gouvernementales et la coalition des patriotes pour le changement, une faction armée antigouvernementale. Malgré ces défis, le gouvernement souhaite exploiter les abondantes ressources naturelles de la région pour stimuler le développement économique du pays.
Cependant, la découverte de collaborations entre des entreprises minières et des milices locales est préoccupante, car cela entraîne une fuite de capitaux qui pourraient être investis dans le développement du pays. De plus, la sécurité des travailleurs dans les mines reste une préoccupation majeure, comme en témoignent les récents incidents ayant entraîné la mort de plusieurs personnes.
Il est donc clair que des progrès significatifs doivent être réalisés pour garantir des conditions de travail sûres et favorables au développement durable de l’industrie minière en Centrafrique.