Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, effectue un nouveau déplacement en Moldavie ce mercredi pour renforcer le soutien américain aux pays d’Europe proche de l’Ukraine, alors que la Russie poursuit ses avancées sur le champ de bataille. Cette situation préoccupe l’Occident, qui cherche des solutions pour aider l’Ukraine à se défendre.
Des discussions sont en cours au sein de l’OTAN et de certains pays, notamment la France, en faveur d’une levée des restrictions sur la livraison d’armes. Emmanuel Macron, président français, s’est même prononcé en faveur de frappes sur le sol russe avec des armes françaises ou occidentales pour neutraliser les bases d’où partent les missiles touchant l’Ukraine.
Par ailleurs, Macron a exprimé à plusieurs reprises son soutien à l’envoi de troupes en Ukraine pour affronter directement les forces armées russes, une idée qui divise. Certains pays comme l’Allemagne ou l’Italie ont critiqué cette initiative, craignant qu’elle n’encourage la Russie à intensifier ses actions en Ukraine.
Nicolas Sarkozy partage l’idée de ne pas envoyer de troupes françaises en Ukraine et préconise la négociation avec Vladimir Poutine, plutôt que de s’engager dans des affrontements directs. Selon lui, l’Ukraine doit rester un territoire de paix qui joue un rôle de lien entre l’Europe et la Russie.
Cette position de Sarkozy crée une division au sein du cercle proche de Macron, bien qu’il ne soit pas membre de son parti, Renaissance, il reste un conseiller influent du président français.
