Alors que les hostilités en Ukraine se poursuivent, le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé ses craintes concernant l’utilisation d’armes occidentales par ses adversaires pour viser directement la Russie. Lors d’une visite à Tachkent, en Ouzbékistan, il a mis en garde les Européens sur les conséquences graves qui pourraient découler de l’utilisation de leurs armes pour attaquer le territoire russe.
Vladimir Poutine a souligné que le Vieux Continent abritait des « petits pays » avec des populations denses, laissant entendre qu’il n’hésiterait pas à riposter. Il a également accusé les pays membres de l’OTAN de chercher à provoquer un conflit mondial en fournissant des armes aux forces ukrainiennes, ce qui, selon lui, ne serait pas possible sans leur intervention.
Ces déclarations interviennent après que Kiev ait appelé une nouvelle fois les États-Unis et l’Europe à accélérer les livraisons d’armes. L’OTAN, par la voix de Jens Stoltenberg, son secrétaire général, a répondu favorablement à cet appel en demandant la levée rapide des restrictions, malgré les réticences de l’Italie et de l’Allemagne.
Certains observateurs craignent que cette levée des restrictions ne conduise à une escalade du conflit et à des affrontements plus violents, voire à une menace nucléaire. Par ailleurs, Vladimir Poutine a déclaré, sans fournir de preuves, que des mercenaires-instructeurs étaient déjà présents en Ukraine pour former les équipes, une affirmation contestée par la France.
En somme, la situation reste tendue et les acteurs impliqués devront assumer les conséquences de leurs actions.