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Le Maroc, l’Égypte et le Kenya en lice pour les investissements du G7 en Afrique

Le Maroc, l'Égypte et le Kenya en lice pour les investissements du G7 en Afrique

L’intérêt des investisseurs internationaux se tourne de plus en plus vers l’Afrique, notamment dans le domaine des énergies propres. Les pays du continent rivalisent pour attirer les fonds nécessaires à leur développement économique et à leur transition énergétique. Parmi eux, le Maroc se démarque grâce à ses politiques favorables et à ses initiatives innovantes. Un rapport récent de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), commandé par la présidence italienne du G7, met en lumière les efforts déployés par certains pays africains pour attirer des investissements dans les technologies énergétiques durables. Le Maroc, l’Égypte et le Kenya ont su capitaliser sur leur mix énergétique à faibles émissions, leur main-d’œuvre en expansion et leurs coûts compétitifs pour devenir des destinations attrayantes pour les investisseurs.

Un aspect majeur du rapport est la mise en avant des industries émergentes en Afrique, notamment la production de technologies propres telles que les batteries de véhicules, les panneaux solaires et les éoliennes. Ces industries joueront un rôle crucial dans la transition énergétique du continent dans les décennies à venir.

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Le Maroc, en particulier, est cité aux côtés de l’Éthiopie et du Rwanda pour ses politiques en faveur de la croissance industrielle par le biais de technologies durables. Grâce à ces initiatives, le Royaume pourrait se positionner en tant que leader du développement des énergies propres en Afrique.

Cependant, le rapport souligne également que le soutien des institutions financières internationales sera essentiel pour surmonter les coûts initiaux élevés associés à ces projets. Les auteurs recommandent des mesures visant à maintenir les tarifs de l’électricité abordables et à améliorer la fiabilité des infrastructures, facilitant ainsi les investissements des petites et moyennes entreprises.

Ce rapport de l’AIE intervient à un moment crucial pour l’Afrique, où l’urgence d’investir dans les technologies énergétiques propres n’a jamais été aussi grande. La collaboration entre les gouvernements africains, les pays développés, les institutions financières internationales et les organisations de développement pourrait transformer le paysage énergétique du continent, avec le Maroc en tête pour attirer d’importants investissements du G7.

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