Le blé est un élément crucial pour de nombreux pays du monde en matière d’économie et d’alimentation. En tant que produit de base dans diverses cultures, il contribue grandement à la sécurité alimentaire mondiale. Cependant, sa production est influencée par de nombreux facteurs, tels que le climat et l’économie, incitant certains pays à renforcer leur production locale pour réduire leur dépendance aux importations. C’est dans cette optique que l’Algérie s’est engagée à devenir autosuffisante en blé d’ici 2026, selon une récente déclaration du ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien mise sur une expansion significative des terres agricoles irriguées. Cette démarche vise à améliorer le rendement des cultures et à augmenter la production nationale de blé. Parallèlement, des efforts sont déployés pour renforcer les infrastructures de stockage afin de mieux conserver les récoltes et réguler l’approvisionnement sur le marché intérieur.
Des mesures de soutien ont également été mises en place pour les agriculteurs, comprenant des incitations financières et techniques visant à accroître la production. Cette stratégie repose sur les investissements antérieurs qui ont permis d’augmenter les surfaces cultivées et d’améliorer la qualité des récoltes.
Actuellement, la production céréalière en Algérie est estimée à environ 22,2 millions de quintaux pour l’année 2024. Avec les réformes en cours, le gouvernement vise à tripler cette quantité dès l’année prochaine, ouvrant ainsi la voie à une autosuffisance totale d’ici 2026.
Le ministre de l’Agriculture se montre optimiste quant aux récoltes actuelles et prévoit une amélioration continue des rendements. Cette politique de renforcement de la production nationale s’inscrit dans une démarche plus large visant à réduire la dépendance aux importations et à garantir une meilleure sécurité alimentaire pour la population algérienne.
