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L’Algérie, principal exportateur de gaz en Espagne

L'Algérie, principal exportateur de gaz en Espagne

Les données récentes du bulletin statistique d’Enagas démontrent que l’Algérie continue de dominer le marché gazier espagnol. En effet, au cours du mois de juin, ce pays d’Afrique du Nord a fourni 12 936 gigawatts-heure (GWh) de gaz naturel à l’Espagne, surpassant de loin ses concurrents.

Cette performance remarquable s’inscrit dans une tendance à long terme, avec l’Algérie maintenant sa position de leader en tant que fournisseur de gaz pour le septième mois consécutif. Sur l’ensemble de l’année, sa part de marché représente 37,3% du total des importations espagnoles de gaz naturel.

Les principaux concurrents de l’Algérie sont la Russie et les États-Unis. En juin, la Russie a livré 7 673 GWh, ce qui équivaut à 19,9% des importations de gaz en Espagne. De leur côté, les États-Unis ont assuré 11,5% de l’approvisionnement en gaz. Ces chiffres se confirment également sur une base annuelle, avec l’Algérie conservant sa première place (37,3%), suivie de la Russie (21,9%) et des États-Unis (18,6%).

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Cette domination algérienne sur le marché gazier espagnol revêt une importance stratégique en matière de sécurité énergétique. Plusieurs facteurs expliquent cette prédominance, tels que la proximité géographique, les infrastructures existantes et les relations commerciales établies de longue date. Cependant, dans un contexte géopolitique incertain, la diversification des sources d’approvisionnement demeure une priorité pour l’Espagne.

Il est également crucial de surveiller de près l’évolution des importations russes. Malgré les tensions internationales, la Russie a fourni 38 950 GWh de gaz naturel à l’Espagne depuis le début de l’année, mettant en lumière la complexité des relations énergétiques en Europe.

La position prépondérante de l’Algérie en tant que principal fournisseur de gaz à l’Espagne soulève des interrogations sur l’avenir énergétique de la péninsule ibérique. La dépendance envers un seul pays comporte des risques potentiels, mais elle garantit également une certaine stabilité de l’approvisionnement en gaz.

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