La Société Générale continue de se retirer progressivement du continent africain, s’inscrivant ainsi dans une tendance plus large de restructuration des activités des banques françaises en Afrique. Après avoir cédé ses activités au Maroc pour 745 millions d’euros au groupe Saham, la banque française a également opté pour une sortie du Congo en cédant ses parts à un acteur privé.
La dernière annonce concerne le Bénin, où la Société Générale a conclu un accord pour céder l’intégralité de sa participation dans sa filiale béninoise à l’État, incluant également la succursale togolaise. Cette transaction représente un tournant significatif pour la présence bancaire française dans la région, avec des implications financières et réglementaires importantes.
Ce retrait stratégique témoigne de la volonté de la Société Générale de simplifier son modèle opérationnel et d’optimiser son allocation de capital. Pour le Bénin, cette acquisition offre l’opportunité de renforcer son empreinte dans le secteur bancaire national, avec des perspectives de participation accrue dans le capital des banques locales.
La finalisation de la transaction est prévue pour le premier trimestre 2025, sous réserve de l’approbation des autorités compétentes. Ce processus complexe souligne l’importance de la transition pour assurer la continuité des services bancaires dans le pays.
Ce retrait progressif de la Société Générale d’Afrique reflète une tendance plus large parmi les banques européennes, motivée par une réévaluation de leur présence sur le continent. Pour les États africains, ces mouvements offrent de nouvelles perspectives, ouvrant la voie à une reconfiguration du secteur bancaire africain pour mieux répondre aux besoins de développement du continent.