Le géant sud-coréen de l’automobile, Hyundai Motor Company, se distingue sur le marché mondial avec une production annuelle dépassant les 4,5 millions de véhicules. La réputation du constructeur repose sur des véhicules alliant innovation technologique et rapport qualité-prix compétitif, avec une expertise particulière dans les motorisations alternatives telles que les véhicules électriques et à hydrogène, renforçant ainsi sa position stratégique dans le contexte de la transition énergétique.
Hyundai franchit une étape cruciale dans son expansion en Afrique en annonçant l’implantation d’une nouvelle usine de production en Algérie. Cette décision stratégique, révélée lors de la visite du président de l’Assemblée populaire nationale algérienne, Brahim Boughali, au siège de Hyundai en Corée du Sud, prévoit le démarrage des activités en 2025. Cette future usine s’ajoutera aux 15 sites de production mondiaux du constructeur, avec une capacité totale estimée à 4,5 millions de véhicules, dont 3 millions hors de la Corée du Sud.
Les dirigeants de Hyundai expriment leur volonté d’adapter la production aux besoins spécifiques du marché algérien. L’usine ne se limitera pas à répondre à la demande nationale, mais pourrait également devenir une plateforme d’exportation vers d’autres pays africains, capitalisant sur la position géographique stratégique de l’Algérie. Cette vision s’aligne sur les ambitions des autorités algériennes pour le développement de l’industrie automobile nationale.
La visite de Brahim Boughali au complexe Hyundai a mis en lumière l’expertise technologique du constructeur, notamment dans les véhicules électriques et à hydrogène. Le transfert de ces compétences en Algérie représente un atout majeur pour le pays, soutenu par une nouvelle loi sur l’investissement et la vitalité des startups locales, favorisant un environnement propice au développement de ce projet industriel. Celui-ci devrait générer de nombreux emplois directs et indirects dans le secteur automobile algérien.