Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, a récemment participé au salon « Future Hospitality Summit » à Dubaï. Lors de cet événement, elle a saisi l’opportunité pour visiter les parcs d’attractions d’Abu Dhabi, dans le cadre du projet ambitieux de création d’un parc à thème à Marrakech, qui est une initiative phare de la feuille de route 2023-2026 du ministère.
Au cours de son séjour, la ministre a rencontré Mohamed Abdalla Al Zaabi, directeur général du groupe Miral, spécialiste de l’investissement et de la gestion de parcs d’attractions. Cette rencontre stratégique visait à bénéficier de l’expertise d’un acteur majeur du secteur pour le futur projet marocain.
Mme Ammor a eu l’occasion de visiter quatre parcs emblématiques à Abu Dhabi : Warner Bros, SeaWorld, Ferrari World et Yas Waterworld. Ces visites lui ont permis d’observer les meilleures pratiques du secteur et de réfléchir à leur adaptation potentielle au contexte marocain.
Le projet de parc à thème de Marrakech se démarque par son ambition de célébrer l’histoire marocaine et africaine. Prévu sur un terrain de 200 hectares, situé près de l’autoroute A7 et de la ligne ferroviaire Casablanca-Marrakech, il promet une expérience immersive unique.
Les visiteurs pourront revivre des batailles épiques, des révoltes historiques et des tournois de chevaliers à travers des reconstitutions. Des spectacles nocturnes son et lumière viendront enrichir cette immersion historique. Le parc proposera également une variété d’attractions modernes telles que des montagnes russes et des promenades en bateau, ainsi que des espaces plus contemplatifs comme des jardins paysagers et des labyrinthes.
Des villages thématiques abriteront des boutiques, des restaurants et des expositions, complétant ainsi l’offre du parc. Pour les visiteurs désireux de prolonger leur séjour, des options d’hébergement variées seront disponibles, allant des hôtels thématiques aux campings.
Ce projet d’envergure, estimé à 3 milliards de dirhams, repose sur un partenariat public-privé. Les études préliminaires menées par le fonds Ithmar et un fonds d’investissement qatari ont confirmé sa viabilité et sa rentabilité. À présent, le projet attend l’engagement des investisseurs pour démarrer les travaux, dont la durée est estimée à 18 mois.
