Le Ghana, longtemps considéré comme l’une des puissances économiques de l’Afrique, loué pour son modèle démocratique, sa stabilité politique et sa croissance économique robuste, attire l’attention. Le pays avait même réussi à se passer du soutien du FMI en se finançant sur les marchés internationaux. Cependant, la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont entraîné une forte augmentation des prix des matières premières, mettant l’économie ghanéenne en difficulté. A tel point qu’Accra a annoncé sa prochaine cessation de paiement, surprenant ainsi le monde avec sa réputation de sérieux et ses perspectives prometteuses.
Au cours des années précédentes, entre 2018 et 2021, Accra avait réussi à lever plus de 3 milliards d’eurobonds par an, devenant un partenaire privilégié des marchés financiers occidentaux. Cependant, le pays a été frappé par une inflation historique et une dévaluation de sa monnaie, rendant impossible le remboursement de sa dette de 30 milliards de dollars.
Le FMI est intervenu pour aider le Ghana à négocier avec ses créanciers et à trouver des accords pour restructurer sa dette, permettant ainsi de sortir de la situation de défaut de paiement. De plus, le FMI a promis une aide d’urgence de 360 millions de dollars pour soutenir le pays. Malgré ces avancées, des défis subsistent, notamment une inflation élevée de 21% en septembre, qui nécessitera du temps pour être maîtrisée.
La situation économique du Ghana s’améliore progressivement, mais le pays doit encore surmonter de nombreux obstacles pour retrouver sa stabilité financière.
