À Natitingou, au Bénin, un événement tragique a secoué la population de l’arrondissement de Kotopounga. Le journal local Le Matinal a rapporté la découverte du corps sans vie d’une fillette, disparue depuis plusieurs jours. Cette macabre découverte a été interprétée comme un crime rituel en raison des mutilations infligées au corps, notamment à la main droite, aux yeux, au nez et à la partie intime de la victime.
Le chef d’arrondissement a corroboré la thèse du crime rituel et trois personnes, un vendeur de viande, un vendeur d’alcool et un résident local, ont été soupçonnées d’être impliquées. Conduites chez le chef d’arrondissement, ces personnes n’ont pas eu droit à un procès équitable, car la population en colère a pris les choses en main.
La foule a forcé l’entrée de la maison du chef d’arrondissement et a lynché deux des suspects, tandis que le troisième a été rattrapé et tué par la population en furie. Ces actes de violence ont également entraîné des dommages à la maison du chef d’arrondissement. Les corps des deux victimes ont été déposés à la morgue de Natitingou, tandis que l’un a été inhumé.
Cet événement tragique met en lumière la violence et l’impunité qui peuvent découler de la justice populaire, laissant des familles endeuillées et des communautés divisées.