Le nord du Bénin a été le théâtre d’une série d’attaques perpétrées par des individus et des groupes armés non identifiés ces dernières années. Cette recrudescence des violences souligne l’importance du soutien des populations envers les soldats qui risquent leur vie pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Le mardi 4 juin, sept soldats béninois ont été tués par des assaillants armés non identifiés, dans la région frontalière avec le Burkina Faso, où se trouve le parc national de la Pendjari, principal foyer des attaques au Bénin. Ces incidents se multiplient et prennent de l’ampleur, comme en témoigne l’annonce de l’armée béninoise sur la neutralisation de huit djihadistes en mai dernier dans le nord du pays. La frontière avec le Niger est également devenue une zone de préoccupation en raison de la montée des tensions.
Les autorités béninoises, bien que peu loquaces sur ces événements, ont rapporté une vingtaine d’incursions transfrontalières depuis 2021. En réponse, le Bénin a déployé un contingent de 3000 soldats en janvier 2022, renforcé depuis par 5000 hommes en uniforme pour sécuriser les frontières et protéger l’intégrité du territoire. Il est essentiel que la population apporte son soutien inconditionnel à ces soldats engagés dans une zone à haut risque.
Les partis politiques béninois, à l’instar des Démocrates et de l’Union Progressiste le Renouveau, ont exprimé leur solidarité envers les soldats tombés au combat et ont appelé à un renforcement des mesures de sécurité et de renseignement. Ils soulignent l’importance d’une coopération régionale accrue pour lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, et garantir la stabilité de la sous-région ouest-africaine.
En ces temps troublés, il est primordial que la population béninoise soutienne pleinement l’armée dans son combat contre l’extrémisme violent, car notre sécurité à tous en dépend.