Deux études britanniques récentes ont révélé une avancée majeure dans le domaine du dépistage du cancer. Des chercheurs ont identifié la présence de plusieurs protéines dans le sang, détectables jusqu’à sept ans avant le diagnostic, ce qui pourrait permettre de détecter la maladie plus tôt.
Réduire le délai entre les premiers symptômes du cancer et son diagnostic est un enjeu crucial en médecine. Actuellement, il peut s’écouler plusieurs mois, voire des années, entre ces deux étapes. Malheureusement, dans certains cas, lorsque le cancer est diagnostiqué, il est déjà à un stade avancé, ce qui complique le traitement et réduit les chances de survie.
La Fondation pour la Recherche Médicale souligne l’importance de détecter et traiter le cancer le plus tôt possible pour augmenter les chances de guérison. Les résultats des études britanniques suggèrent que la présence de certaines protéines dans le sang, identifiées par un simple prélèvement sanguin, pourrait permettre de repérer les signes précoces de la maladie jusqu’à sept ans avant le diagnostic.
Les chercheurs ont analysé les échantillons sanguins de 44 000 patients pour parvenir à cette conclusion. Ils ont identifié 618 protéines liées à 19 types de maladies différentes, dont 182 étaient détectables dans les prélèvements sanguins jusqu’à trois ans avant le diagnostic officiel du cancer.
Une seconde étude portant sur 300 000 personnes atteintes de la maladie a permis d’identifier 40 protéines sanguines impliquées dans le développement de 9 types de cancer différents. Ces découvertes laissent envisager la possibilité de prévenir la maladie à l’avenir en effectuant des prélèvements sanguins simples et rapides, dont les résultats pourraient être obtenus dans la journée.
