Le 20 novembre 2024, un événement majeur s’est déroulé à Alger avec la signature d’un accord historique entre l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), représentée par le professeur Kamel Sahnadji, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par le biais de son représentant Dr. Nouhou Hamadou. Cet accord marque une avancée significative dans la lutte contre les menaces sanitaires en Algérie, en unissant les efforts pour renforcer les capacités du système de santé face aux épidémies et pandémies.
Issu d’une collaboration approfondie entre les deux entités, cet accord repose sur une évaluation minutieuse des besoins sanitaires du pays, réalisée conjointement avec l’OMS. L’objectif est clair : permettre à l’Algérie d’atteindre, d’ici 2030, une plus grande autonomie dans la gestion des crises sanitaires, en anticipant et en répondant efficacement aux éventuelles urgences. Pour cela, le programme associé à cet accord prévoit la construction d’établissements de santé modernes et adaptés aux défis contemporains.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de loi de finances (PLF 2025), mettant l’accent sur les infrastructures de santé publique et la préparation aux crises. En plus de la création de nouveaux établissements, le programme vise également le renforcement des capacités humaines et matérielles, incluant la formation continue du personnel de santé et l’amélioration des outils de diagnostic et de surveillance.
Pour l’OMS, cet accord illustre un modèle de partenariat stratégique avec un État qui met la santé publique au premier plan. Selon le Dr. Nouhou Hamadou, ce type de collaboration est essentiel pour relever les défis sanitaires mondiaux et assurer une plus grande résilience des systèmes de santé nationaux.
Cet accord témoigne également de la volonté de l’Algérie de jouer un rôle central dans la coopération sanitaire en Afrique. À travers cette initiative, le pays cherche non seulement à améliorer sa propre sécurité sanitaire, mais aussi à partager son expertise et ses ressources avec d’autres nations du continent.
En résumé, cette entente entre l’ANSS et l’OMS marque une étape cruciale pour la santé publique en Algérie. Elle souligne l’importance de la coopération internationale dans la gestion des crises sanitaires, tout en confirmant l’engagement de l’Algérie à investir dans des solutions durables et inclusives pour le bien-être de sa population.
