En 2001, à une époque où l’UFC était en difficulté, Vince McMahon, le légendaire fondateur de la WWE, s’est vu offrir l’opportunité d’acquérir l’organisation. À ce moment-là, l’UFC était confrontée à des défis majeurs, étant interdite dans de nombreux États américains et rejetée par les chaînes de télévision. Shane McMahon, voyant le potentiel de l’UFC, a encouragé son père à envisager l’achat de l’organisation. Dans la série documentaire « Mr. McMahon » sur Netflix, Shane révèle : « J’ai dit à mon père, allons-y, c’est exactement ce qu’on sait faire ». Il croyait que les infrastructures de la WWE étaient idéalement positionnées pour garantir le succès de l’UFC. Cependant, Vince McMahon avait une vision différente.
Interrogé sur sa décision de ne pas investir dans l’UFC, Vince McMahon a expliqué : « Je n’aimais pas ce modèle économique ». Il considérait que la WWE offrait une perspective de carrière plus longue et plus lucrative pour les lutteurs par rapport aux combattants de l’UFC, dont les carrières pouvaient être brisées par une seule défaite. Ainsi, ce sont les frères Fertitta et Dana White qui ont finalement acquis l’UFC pour 2 millions de dollars. Avec le recul, Shane McMahon estime que son intuition était correcte : « Je pense que cela aurait été un excellent investissement ». Il est intéressant de noter que l’UFC a ensuite été revendue pour plusieurs milliards de dollars.