Le décès de Latifou Radji, un détenu politique, a provoqué une vague d’indignation au Bénin. Les réactions, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, sont nombreuses et soulignent un silence total des autorités pénitentiaires et du gouvernement de Patrice Talon.
Latif Radji est décédé menotté à un lit d’hôpital, ce qui a déclenché une série de réactions. L’ambassadeur Omar Arouna a qualifié cet événement de « crime contre l’humanité » dans une tribune sur sa page Facebook, pointant du doigt les autorités et leurs « complices ». Il tient ces derniers pour responsables de la mort de Latifou Radji, dénonçant des abus et des violations des droits humains sous le régime actuel.
Ce décès, bien plus qu’un simple fait divers, est perçu comme un symbole des défis auxquels le Bénin est confronté en matière de droits humains et de gouvernance. Omar Arouna demande une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et dénonce les conditions de détention des prisonniers politiques au Bénin.
Maître Renaud AGBODJO a également réagi sur les réseaux sociaux, soulignant l’absence de soins médicaux pour Latif Radji après 5 ans de détention préventive. Il interpelle sur la responsabilité des autorités et appelle à une enquête judiciaire pour faire la lumière sur cette tragédie.
Malheureusement, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée de la part des autorités pénitentiaires ou du gouvernement de Patrice Talon. L’indignation persiste parmi les Béninois, et Omar Arouna insiste sur la nécessité d’identifier les responsables et de les traduire en justice. Maître Agbodjo, quant à lui, en appelle à différentes organisations pour exiger une enquête sur le décès de Latif Radji et la libération de ses codétenus.