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Un pays africain autorise l’exploitation de son plus gros gisement aurifère

Un pays africain autorise l'exploitation de son plus gros gisement aurifère

Le gouvernement ivoirien a récemment délivré deux permis d’exploitation pour un important gisement d’or situé dans les départements de Dianra et de Kani. Cette décision marque une avancée cruciale dans le développement du projet Koné, porté par la firme canadienne Montage Gold.

Situé à 350 km de Yamoussoukro, ce gisement est promis à devenir la principale mine d’or de la Côte d’Ivoire. Les prévisions indiquent une production potentielle de plus de 100 tonnes d’or sur une période de 16 ans. Les permis accordés ont une durée totale de 28 ans, avec la possibilité d’une extension en cas de découvertes supplémentaires.

Le projet Koné s’inscrit dans une dynamique de croissance du secteur aurifère ivoirien. La production nationale d’or a connu une augmentation constante ces dernières années, passant de 48 tonnes en 2022 à 51 tonnes en 2023. Les projections pour 2024 tablent sur une production de 55 tonnes, mettant en lumière le potentiel croissant du pays dans ce domaine.

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L’exploitation de la nouvelle mine devrait débuter en 2027, après une phase de construction prévue pour débuter au premier trimestre 2025. Montage Gold estime qu’un investissement de 712 millions de dollars sera nécessaire pour mettre en place le site. La compagnie canadienne prévoit une production moyenne annuelle de 349 000 onces d’or au cours des huit premières années d’exploitation, avec un pic à 378 000 onces lors de la troisième année.

Au-delà des retombées économiques, le projet Koné devrait générer des emplois significatifs localement. Environ 2 500 postes directs seront créés pendant la phase de construction, suivis de 1 000 emplois pendant l’exploitation. De plus, Montage Gold s’est engagée à investir 19,8 milliards de francs CFA dans le développement local.

Conformément au code minier ivoirien, l’État bénéficiera d’une participation gratuite de 10% dans le projet dès l’octroi du permis d’exploitation. Cette mesure vise à assurer que les ressources naturelles du pays profitent également à la nation.

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L’autorisation accordée au projet Koné s’inscrit dans un contexte plus large de développement du secteur minier ivoirien. D’autres projets récents, comme Abujar et Séguéla en 2023, ainsi que Lafigué depuis juin 2024, contribuent déjà à la croissance de la production aurifère du pays.

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