Politique

Le Niger retire permis exploitation sociétés minières : GoviEx, Orano, gisements Imouraren, Madaouéla.

Le Niger retire permis exploitation sociétés minières : GoviEx, Orano, gisements Imouraren, Madaouéla.

Le gouvernement du Niger a récemment pris des mesures radicales à l’encontre de grandes entreprises minières internationales. Après avoir retiré le permis d’exploitation d’Orano, une entreprise française historique dans le secteur de l’uranium au Niger, les autorités ont également révoqué le permis de GoviEx, une société canadienne. Ces décisions interviennent suite au départ des forces militaires françaises du pays, marquant ainsi une étape importante dans la gestion des ressources naturelles par Niamey.

Orano, qui opérait le vaste gisement d’Imouraren, n’a pas réussi à démarrer l’exploitation malgré les délais impartis. De même, le gisement de Madaouéla, géré par GoviEx, est resté inutilisé. Madaouéla aurait dû être opérationnel deux ans après le début des travaux en 2019, mais les opérations n’ont jamais commencé malgré une hausse des prix de l’uranium.

Le gouvernement nigérien, dirigé par le général Tiani, a clairement affirmé son intention de revoir les conditions d’exploitation des matières premières. Le ministère des mines a informé GoviEx de la révocation de son permis par le biais d’une lettre formelle, indiquant que le gisement de Madaouéla retournait dans le domaine public. De son côté, GoviEx a critiqué cette décision pour non-respect des procédures légales et envisage de la contester en justice.

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Cette nouvelle politique du Niger pourrait avoir un impact significatif sur les dynamiques économiques et géopolitiques de la région. Étant donné que le pays contribue actuellement à 4,7 % de la production mondiale d’uranium, ce chiffre pourrait augmenter considérablement si les deux mines étaient mises en production. En retirant les permis à des acteurs majeurs qui n’ont pas su exploiter les gisements malgré les délais impartis, Niamey montre sa volonté de contrôler pleinement ses ressources, un changement qui pourrait redéfinir les termes de l’engagement international dans l’exploitation des ressources naturelles du Niger.

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