Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye fait face à une instabilité croissante, avec une division politique et sociale entre Tripoli et Benghazi. Le gouvernement de Tripoli, dirigé par Abdelhamid D’beiba, est largement reconnu par la communauté internationale. L’Algérie, en tant que voisin vigilant et acteur régional clé, travaille activement à promouvoir une résolution pacifique du conflit libyen à travers des élections libres et équitables.
Les États-Unis et l’Algérie ont intensifié leur coopération pour éviter une escalade du conflit en Libye. Joshua Harris, candidat au poste d’ambassadeur américain en Algérie, a souligné lors de son audition au Congrès l’importance du dialogue continu entre Washington et Alger, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, où l’Algérie siège en tant que membre non permanent depuis janvier 2024.
Au-delà de la crise libyenne, les discussions entre les deux pays portent également sur des enjeux sécuritaires régionaux tels que les tensions au Soudan et les défis sécuritaires au Sahel. Cette région, confrontée à des vulnérabilités, attire l’attention des grandes puissances mondiales et régionales qui cherchent à contrer les menaces sécuritaires.
L’expérience personnelle de Harris, qui a travaillé à l’ambassade des États-Unis à Tripoli, a été un atout dans les initiatives visant à restaurer la souveraineté nationale libyenne. La collaboration entre l’Algérie et les États-Unis reflète un engagement commun pour la sécurité et la gouvernance dans le Maghreb et au-delà, avec l’objectif d’établir un cadre de paix durable dans la région.
Cette coopération entre l’Algérie et les États-Unis témoigne d’une reconnaissance mutuelle de l’importance de stabiliser la Libye, qui a un impact direct sur la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme. Le rôle actif de l’Algérie dans ces dialogues renforce son statut de médiateur clé dans les affaires nord-africaines et souligne l’importance stratégique de ses relations avec les grandes puissances comme les États-Unis.