La vice-présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata, se retrouve au cœur d’une controverse nationale suite à des déclarations faites lors d’une tournée gouvernementale à Allada. Ces propos ont suscité une vive réaction de la part du parti d’opposition Les démocrates, qui ont officiellement déposé une plainte contre elle pour violation de la loi fondamentale du pays.
Lors de cet événement, Mme Talata a semblé soutenir l’idée d’un troisième mandat pour le président Patrice Talon, ce qui a provoqué une indignation parmi les opposants. Les commentaires de la vice-présidente faisaient suite à une intervention d’une citoyenne locale évoquant le manque d’infrastructures dans la région et suggérant que le maintien de Talon au pouvoir pourrait être nécessaire pour poursuivre les projets en cours.
Cette affaire revêt une importance particulière car elle concerne une figure politique censée incarner le respect de la loi. Les adversaires politiques de Mme Talata voient en ses déclarations une menace directe à la démocratie et à l’intégrité constitutionnelle du Bénin. Les analystes politiques et observateurs soulignent l’impact potentiellement préjudiciable de ces événements sur la nation et remettent en question l’impartialité et la responsabilité des dirigeants.
Mariam Chabi Talata, première femme à occuper le poste de vice-présidente au Bénin depuis mai 2021, était reconnue pour son engagement en faveur du développement éducatif et social. Sa récente prise de position a donc suscité à la fois la surprise et la déception parmi ceux qui la considéraient comme un modèle de gouvernance responsable.
