La sirénomélie, également connue sous le nom de syndrome de la sirène, est une anomalie congénitale rare caractérisée par la fusion des membres inférieurs, donnant l’apparence d’une queue de poisson. Les nourrissons atteints de cette malformation peuvent également présenter des anomalies internes, souvent accompagnées d’une absence de parties génitales externes. Cette condition découle de complications dans le développement vasculaire du fœtus, limitant la circulation sanguine vers la partie inférieure du corps et entraînant la fusion des jambes.
Récemment, en Inde, une jeune mère de 25 ans nommée Disksha Kamble a vécu une tragédie lorsque son enfant, atteint de sirénomélie, est décédé seulement quinze minutes après sa naissance. Le suivi de la grossesse de Mme Kamble s’est limité à une seule échographie, ne permettant pas de détecter à l’avance l’état du fœtus. La découverte de la condition du bébé à la naissance a été un choc profond pour les parents.
Le gynécologue présent lors de l’accouchement a exprimé sa surprise en découvrant l’enfant pesant seulement 1,45 kilo et présentant des caractéristiques inhabituelles telles qu’une « nageoire » à la place des jambes. L’enfant présentait également de graves anomalies internes, notamment des malformations rénales et pulmonaires, contribuant à son décès rapide après la naissance.
La perte de leur bébé a eu un impact dévastateur sur les parents. Le père, profondément affecté, a exprimé son désarroi en voyant son bébé « naître ainsi, comme un poisson ». Cette épreuve met en lumière non seulement la rareté et la gravité de la sirénomélie, mais aussi l’importance d’un suivi médical approfondi pendant la grossesse.