L’une des idéologies marquantes au Bénin en 2016 était « la Nouvelle Conscience », initiée par Pascal Irénée Koukpaki. Depuis les élections présidentielles de cette année-là, le discours public de cet ancien candidat du premier tour, devenu allié politique de Patrice Talon, a peu évoqué cette thématique. Pourtant, la présence de ce chantre de la « Nouvelle Conscience » au sein de la politique de la Rupture était perçue par de nombreux Béninois comme une garantie de prospérité. Malheureusement, les attentes n’ont pas été comblées, et l’ancien Ministre du Gouvernement de Boni Yayi a semblé s’effacer de la scène publique depuis.
En 2016, Pascal Irénée Koukpaki s’était engagé résolument pour la restauration des valeurs morales et citoyennes, s’opposant ainsi aux pratiques de gouvernance douteuses. Il soulignait à l’époque le manque de repères et prônait la restauration des valeurs morales, citoyennes et républicaines comme remède à cette situation.
Selon lui, la « Nouvelle Conscience » va au-delà de la morale traditionnelle en incluant les normes de gestion des affaires publiques. Cette idéologie vise à engager tous les citoyens dans une bonne gestion de l’État, en insistant sur les responsabilités des dirigeants et en promouvant des vertus telles que la sagesse, l’écoute, le courage, la tempérance et la justice. Elle se veut collective et populaire, exigeant des leaders qu’ils conduisent le peuple de manière responsable.
La « Nouvelle Conscience » a été symboliquement hissée à Cotiakou, sur les hauteurs du Bénin, incarnant les aspirations d’un renouveau moral et citoyen.