Lors d’une cérémonie solennelle, deux documents essentiels ont été dévoilés. Il s’agit du chronogramme des activités des élections couplées législatives et communales, prévues pour le 11 janvier 2026, ainsi que celui des activités de l’élection présidentielle, planifiée pour les 12 avril et 10 mai 2026. En prenant la parole, Sacca Lafia a exprimé sa gratitude envers les invités pour leur présence et a salué leur compréhension suite au report initial de l’événement.
Il a souligné que la publication de ces chronogrammes par le Conseil électoral est une exigence légale conformément à l’article 19-7 de la loi 2019 – 43 du 15 novembre 2019, portant code électoral (modifiée par la loi 2024-13 du 13 mars 2024). Cet article confie au Conseil électoral la mission d’informer le public sur le déroulement de chaque élection.
Les deux chronogrammes, élaborés lors d’un atelier d’échanges sur la planification opérationnelle des activités électorales tenu du 1er au 4 avril 2025 à Bohicon, comprennent respectivement 53 activités pour les élections législatives et communales, et 38 activités pour l’élection présidentielle. Ces étapes ont été conçues comme des outils de planification stratégique pour aider les partis politiques à se préparer au mieux aux échéances électorales.
Le président de la Céna a mis en avant le caractère dynamique et ajustable des chronogrammes, prenant en considération les éventuelles contraintes internes ou externes. Leur diffusion à travers divers canaux vise à assurer une transparence accrue du processus et à favoriser une meilleure implication des acteurs politiques, des médias, de la société civile et des citoyens. Sacca Lafia a appelé à l’accompagnement de toutes les parties prenantes pour garantir le succès du processus électoral.
« Le processus amorcé nous permettra de relever ensemble le défi de l’organisation d’élections libres, paisibles, inclusives, équitables, crédibles et respectueuses de nos lois », a-t-il affirmé. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à jouer pleinement son rôle dans l’organisation des élections générales de 2026, avec rigueur, impartialité et professionnalisme.
Parmi les partis politiques impliqués, on retrouve le Bloc républicain (Br), l’Union progressiste le Renouveau (Upr), la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Les démocrates, Grande solidarité républicaine (Gsr), le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), le Mouvement populaire de libération (Mpl), Restaurer l’espoir (Re), Parti la flamme renouvelée (Pfr), Nouvelle force nationale (Nfn), etc.
Du côté de la société civile, on peut citer les Organisations de la société civile (Osc), l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), la Direction des partis politiques et des affaires électorales, etc. En ce qui concerne les ministères et institutions de la République, on peut mentionner le ministère de la Défense, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la Cour constitutionnelle, le médiateur de la République, la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh), etc.