Le directeur du cabinet du président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, quitte ses fonctions, rejoignant ainsi une liste croissante de démissions au sein de la fédération de football du Cameroun. Cette situation rappelle une sagesse africaine : « Si une grand-mère a des problèmes avec un petit-fils, c’est la faute du petit-fils, mais si elle a des problèmes avec tous ses petits-fils, alors c’est la grand-mère le problème ». Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot, de nombreux collaborateurs ont décidé de partir, malgré les éloges de certains quant à sa présidence.
Camille Loe, qui occupait le poste de directeur de cabinet, a rejoint la liste des démissions, suivant de près celle de Benoît Angbwa, ancien international et secrétaire général adjoint. Cette série de départs a commencé avec Benjamin Banlog, ancien secrétaire général et soutien initial d’Eto’o, qui dénonçait déjà un environnement de travail oppressif peu de temps après l’arrivée de l’ex-footballeur aux commandes.
D’autres collaborateurs ont emboîté le pas, citant un climat de travail difficile et des pressions de la part de la hiérarchie. Certains ont même décrit Samuel Eto’o comme un autocrate, peu enclin à l’écoute et à la discussion. Cette approche autoritaire a des répercussions sur la gestion de la Fecafoot, poussant certains à partir. La question demeure : qui partira ensuite, et quels seront les impacts de ces démissions sur l’avenir de la fédération ?