Le Niger occupe une place importante sur la scène mondiale de l’uranium en tant que l’un des principaux producteurs mondiaux de ce minerai. Chaque année, le pays produit entre 2 500 et 3 000 tonnes d’uranium, une grande partie étant exportée vers la France, d’autres pays européens et le Japon. La mine de Dasa, située dans la région de l’Air, au nord du Niger, est un projet récent mais prometteur dans l’industrie minière du pays. Géré par la société canadienne Global Atomic, ce projet bénéficie d’une forte valeur en raison de la qualité et de la profondeur du gisement, avec des réserves estimées à plusieurs milliers de tonnes, ce qui en fait un projet à long terme pour le Niger.
Réalisant une levée de fonds de 25 millions de dollars récemment, Global Atomic vise à accélérer le développement du site, avec des prévisions de production de 68 millions de livres d’uranium sur 23 ans. L’exploitation de la mine de Dasa pourrait non seulement renforcer la production nationale, mais aussi stimuler l’économie locale en créant des emplois directs et indirects. L’impact économique de ce projet pourrait être significatif pour le Niger, en particulier en termes de recettes fiscales et de redevances minières, ce qui pourrait soutenir le financement d’infrastructures et de services publics dans la région. Des étapes cruciales ont déjà été franchies, telles que les études de faisabilité technique et économique, ainsi que l’obtention des permis nécessaires pour l’exploitation.
Le Niger détient d’autres gisements importants à Arlit et à Imouraren, dans le nord du pays. La mine d’Arlit, exploitée par la filiale SOMAIR du groupe français Orano depuis les années 1970, a longtemps été le principal site d’extraction. Imouraren, située à environ 80 kilomètres au sud, est l’une des plus grandes réserves mondiales d’uranium, avec environ 100 000 tonnes estimées. Le développement du projet Dasa, combiné à l’exploitation d’autres mines, pourrait consolider la position du Niger sur le marché mondial de l’uranium.